Un psychologue méditant explore ces deux mondes de l'esprit

A l’heure où la méditation touche le grand public et n’est plus réservée à une élite engagée sur une voie spirituelle orientale mais s’inscrit dans le champ de la santé mentale, la nouvelle génération de psychologues se trouve à la croisée des mondes. La pratique de la simple présence rencontre le soin psychique. La méditation alliée à la psychologie ouvrirait-elle un nouvel espace thérapeutique, une nouvelle entente de l’être humain plus profonde, plus juste, plus directe ?
Ce blog en est la recherche vivante.

samedi 30 octobre 2010

Psychanalyse et Bouddhisme dans la revue Psychiatrie Française














C'est un événement, la prestigieuse revue Psychiatrie Française a publié in extenso l'entretien avec Jean-Luc Giribone sur le thème de la rencontre entre le bouddhisme et la psychanalyse. L'article dans son entier se trouve dans le N°1/2010, pp.133-145. En voici un premier extrait offert aux lecteurs du blog Psychologie et Méditation.

"Jean-Luc Giribone est agrégé, professeur de lettres, il a longtemps exercé des fonctions éditoriales en sciences humaines au Seuil. Il a œuvré pour la diffusion de l’école de Palo Alto en France, a suivi le Séminaire de Jacques Lacan, il est l’auteur de Le rire étrange. Bergson avec Freud (éd. du Sandre, 2008). Il est l’invité d’un colloque, organisé par l’association de psychologues Jeunes&Psy, dont le thème est « Au-delà du moi, la liberté ? Psychanalyse, Philosophie et Méditation » qui aura lieu à l’Institut de Psychologie de l’université Paris V le 27 novembre 2010. C’est à cette occasion qu’il rencontre Psychiatrie Française et nous expose les rapports peu connus mais profonds entre la psychanalyse et la pensée bouddhiste. Et ce, avec une érudition où se mêle l’humour, dans un parcours qui nous amène de Freud à Chögyam Trungpa, de La Rochefoucauld à Gregory Bateson, de Lacan au Zen… où l’on voit que le moi n’est pas loin d’une formation symptomatique. Des ponts sont possibles et Jean-Luc Giribone nous aide à les jeter par-dessus des eaux encore peu fréquentées.

Nicolas D’Inca : Psychanalyse et bouddhisme, le thème peut surprendre, nous allons essayer de comprendre avec vous le rapport entre le monde de la psychologie et celui de la spiritualité. Ces deux champs sont longtemps restés séparés. Voyez-vous dans cette invitation de la part de ce collectif de jeunes psychologues cliniciens un signe que les temps ont changé, que l’université ou le monde scientifique s’ouvrent peut-être à un dialogue possible ?

Jean-Luc Giribone : Tout à fait, et j’irai même plus loin, c’est quelque chose que j’attends depuis longtemps, depuis une vingtaine d’années pour être précis. On est toujours ému et surpris de constater que les fruits finissent par être mûrs, sans qu’on ai fait grand chose pour qu’ils le soient, parce que le passage du temps a créé une nouvelle situation qui permet un dialogue qui jusqu’alors n’était pas possible. Après tout, il est compréhensible que le monde « psy », celui des thérapeutes et des psychanalystes, nourrisse de l’intérêt à l’égard de ces pratiques qui sont faites pour induire un changement et sont par conséquent intéressantes en elles-mêmes. Elles portent une réflexion sur ce qu’on pourrait appeler le changement intérieur, le progrès intérieur, réflexion immémoriale qui n’est pas seulement présente dans le bouddhisme. Je trouve extrêmement intéressant, même d’un point de vue séculier ou profane, d’essayer de comprendre ce que ces gens ont « isolé », par exemple cette notion d’ego, notion fondamentale tant pour le bouddhisme que pour la psychanalyse.

Nicolas D’Inca : Le dialogue entre bouddhisme et psychanalyse est une nouveauté, mais une nouveauté seulement en France, puisque des rencontres ont eu lieu dans les pays anglo-saxons ou en Suisse dès l’après-guerre, dès les années 50 ou 60. Cette réflexion arrive seulement maintenant en France. Il faut dire qu’à la différence de l’époque, les gens pratiquent aujourd’hui la méditation. Est-ce que cela marque une évolution positive dans l’approche occidentale du bouddhisme selon vous ?

Jean-Luc Giribone : Oui, il me semble. Je crois que le plus catastrophique serait que le bouddhisme soit limité à son pré carré, considéré comme une sorte de « chose orientale » qui séduit quelques esprits mais qui au fond n’a rien à nous dire. Je pense au contraire, et je ne suis pas le seul, qu’il est très important que l’Occident s’ouvre à cet autre continent culturel, spirituel, philosophique. Il faut souligner ce fait que le bouddhisme défie notre système de catégorie classique. Il est unique dans son ensemble, pour employer des termes mathématiques, il appartient à un ensemble dont il est pour nous le seul élément. Cela a sans doute nuit d’une certaine manière à son extension, ce fait que nous ne sommes pas parvenus à le faire entrer dans nos catégories occidentales habituelles. En même temps, c’est tout à fait son intérêt, car il appartient à une carte du monde dans laquelle ces choses-là que nous appelons religion, spiritualité, morale pratique, politique, art, sont reliées. S’il nous rappelle quelque chose à nous autres Occidentaux, c’est l’époque où ces champs n’étaient pas séparés, à l’époque dite des « Présocratiques », où les champs de la pensée communiquent ensemble et sont liées profondément pour décrire le même lieu. Puis, il y a eu ce que Bourdieu appelle l’autonomisation des champs, grâce à laquelle ils ont acquis force et stabilité. C’est ainsi que s’est constitué l’Occident, avec sa richesse de pensée. Il ne s’agit pas de le nier, mais de comprendre que cela ayant eu lieu, nous arrive un monde culturel dont la cartographie est différente. Il y a là quelque chose de fort, même si l’apparition du bouddhisme ne s’est pas faite sans ce que l’auteur contemporain Chögyam Trungpa appelle le « matérialisme spirituel ». Le goût des « orientaleries », comme on dirait le goût des japonaiseries ou chinoiseries, est incontestable et on ne peut le nier. Mais il y a quelque chose de plus profond, qui est une réflexion de l’Occident sur lui-même, qui ne serait ni mea culpa ni reniement, mais plutôt une vision où il se voit lui-même.

Nicolas D’Inca : Ce que vous dites là, c’est que le bouddhisme arrive en Occident à un moment très particulier de son histoire, au moment où il peut avoir un regard sur sa propre histoire. Et au moment où les différentes disciplines sont séparées en champs qui communiquent peu, c’est peut-être le bouddhisme qui pourrait permettre d’avoir une vue d’ensemble. Il se trouve que le colloque « Au-delà du moi, la liberté ? » a comme sous-titre « Psychanalyse, Philosophie et Méditation ». Vous pointez bien que ces trois champs sont liés. La pensée tient une place très importante dans la vision de ce colloque, qui viendrait alimenter, soutenir une pratique thérapeutique. On sait par ailleurs que vous êtes ancien élève de l’Ecole Normale Supérieur, que vous avez écrit un livre Le rire étrange. Bergson avec Freud qui est justement un dialogue et qui montre que vous êtes sensible à la dimension philosophique de la psychanalyse, puisque vous essayez de retrouver les liens entre ces deux traditions.

Jean-Luc Giribone : En effet, c’est la question du lien. Quand on met en relation deux champs, il faut se demander : quelle mise en relation est artificielle ou factice, et laquelle au contraire est justifiée, féconde, épistémologiquement fondée ? Je me suis toujours méfié des vastes synthèses, cela n’a jamais été ma démarche, qui est plutôt intuitive. Dans le livre auquel vous faisiez allusion, ce qui m’a frappé c’est que la description magnifique que donne Bergson du comique, fait écho non pas tant au mot d’esprit de Freud, mais sur ce qu’il dit par ailleurs sur l’inquiétante étrangeté. Un certain nombre de thèmes sont quasiment les mêmes, comme la répétition par exemple. En fait il ne s’agit pas de faire la synthèse entre Bergson et Freud mais d’essayer de comprendre cette parenté, de l’interroger et de l’interpréter. Il s’agit de se demander si l’un parlant du comique, l’autre de l’inquiétante étrangeté – c’est la thèse du livre – ne parlent pas tous deux de la même chose, du même lieu vu selon des perspectives différentes. En ce qui concerne le bouddhisme et la psychanalyse, c’est d’ailleurs le centre même du colloque, je trouve que le lien incontestable se trouve dans cette notion d’ego.

Nicolas D’Inca : Jean-Luc Giribone, le thème du colloque est « Au-delà du moi, la liberté ? », qu’en est-il de cette notion de moi, d’ego, de sujet ? Pourquoi cette question est-elle si cruciale pour la psychanalyse aujourd’hui au XXIe siècle et pourquoi est-elle également si importante pour comprendre le bouddhisme en Occident ?

Jean-Luc Giribone : Effectivement, il y a eu un changement de valeurs, je crois qu’on peut le dire ainsi même si le colloque amènera des formulations plus précises, de la notion d’ego de Freud à Lacan. Lacan dit bien qu’il est freudien, il l’est en effet, car un certain nombre de formulations lacaniennes trouvent leur origine chez Freud. Il n’en demeure pas moins qu’on est passé d’une vision de l’ego comme lieu d’une synthèse psychique à une autre notion, assez différente, d’une instance qui est fondamentalement dans la méconnaissance de la vérité du sujet. La fonction du moi telle qu’elle se repère dans le rêve ou dans le comportement quotidien, consiste très largement à méconnaître, à ignorer une certaine vérité qui sourd du sujet, le constitue et qu’il ne veut pas reconnaître comme venant de lui. Le sujet veut se situer à ce niveau du moi et ce qui se passe en lui à cet autre niveau, il ne veut pas en entendre parler car ce n’est pas son image dans le miroir. Le fameux texte de Lacan parle du Stade du miroir où l’enfant se voit enfin comme unité, pour la première fois – on ne le peut jamais en réalité, n’étant à ses propres yeux qu’un corps morcelé. Mais le problème est que je me vois comme un autre. Le moment où j’accède à l’unité est aussi celui où elle est aliénée. Cette instance dans laquelle je vais toute ma vie essayer de me situer, je ne vois pas en même temps qu’elle s’est construite dès le départ comme une instance aliénante."

(A suivre)

jeudi 7 octobre 2010

Une nouvelle cartographie du moi

Jean-Luc Giribone est écrivain, agrégé, professeur. Il a exercé pendant de longues années des fonctions éditoriales au Seuil. Nous le rencontrons aujourd’hui en tant qu’invité du colloque Au-delà du moi, la liberté ? Psychanalyse, Philosophie et Méditation[1].

Nicolas D’Inca : Le dialogue entre psychanalyse et bouddhisme est une nouveauté, mais seulement en France, puisque des rencontres ont eu lieu dans les pays anglo-saxons dès l’après-guerre. A la différence de l’époque, les gens pratiquent aujourd’hui la méditation. Est-ce que cela marque une évolution positive dans l’approche occidentale du bouddhisme selon vous ?

Jean-Luc Giribone : Oui, il me semble. Je crois que le plus catastrophique serait que le bouddhisme soit limité à son pré carré, considéré comme une sorte de « chose orientale » qui séduit quelques esprits mais qui au fond n’a rien à nous dire. Je pense au contraire, et je ne suis pas le seul, qu’il est très important que l’Occident s’ouvre à cet autre continent culturel, spirituel, philosophique. Il faut souligner que le bouddhisme défie notre système de catégories occidental classique. S’il nous rappelle quelque chose à nous autres Occidentaux, c’est l’époque où les champs de la pensée n’étaient pas séparés. Cependant, ces choses se sont aussi séparées pour de bonnes raisons, il y a eu ce que Bourdieu appelle l’autonomisation des champs. C’est en s’autonomisant qu’ils ont acquis force et stabilité, ainsi s’est constitué l’Occident, avec sa richesse de pensée. Il s’agit de comprendre que cela ayant eu lieu, nous arrive un monde culturel dont la cartographie est différente. Il ne s’agit pas de savoir qui a tort et qui a raison. Toute cartographie se fait peut-être sur certains points de cécité, mais propose une carte du monde intéressante, nouvelle, féconde. Il y a là quelque chose de profond, même si l’apparition du bouddhisme ne s’est pas faite sans ce que Chögyam Trungpa appelle le « matérialisme spirituel ». Ce qui a lieu désormais est une réflexion de l’Occident sur lui-même, qui ne serait ni mea culpa ni reniement, mais plutôt une vision où il se voit lui-même. Quand on met en relation deux champs, il faut se demander : quelle mise en relation est artificielle ou factice, et laquelle au contraire est justifiée, féconde, épistémologiquement fondée ? En ce qui concerne le bouddhisme et la psychanalyse et le colloque dont vous parlez, c’est d’ailleurs le centre même du colloque, je trouve que ce qu’il y a de fort et d’incontestable, c’est effectivement cette notion d’ego.

N.D. : Le thème du colloque est « Au-delà du moi, la liberté ? », qu’en est-il de cette notion de moi, d’ego, de sujet ? Pourquoi cette question est-elle si cruciale pour la psychanalyse aujourd’hui au XXIe siècle et pourquoi est-elle également si importante pour comprendre le bouddhisme en Occident ?

J.-L.G. : Effectivement, il y a eu un changement de valeurs, je crois qu’on peut le dire ainsi, même si le colloque amènera des formulations plus précises, de la notion d’ego de Freud à Lacan. On est passé d’une vision de l’ego comme lieu d’une synthèse psychique à une autre notion, assez différente, d’une instance qui est fondamentalement ancrée dans la méconnaissance de la vérité du sujet. La fonction du moi telle qu’elle se repère dans le rêve ou dans le comportement quotidien, consiste très largement à méconnaître, à ignorer, une certaine vérité qui sourd du sujet, le constitue et qu’il ne veut pas reconnaître comme étant lui. Le sujet veut se situer au niveau du moi. Le fameux texte de Lacan, très connu, parle de cet enfant au stade du miroir où il se voit enfin comme unité corporelle, pour la première fois. Mais le problème est que je me vois comme un autre. Le moment où j’accède à l’unité est aussi celui où l’unité est aliénée, elle n’est pas moi. Cette instance dans laquelle je vais toute ma vie essayer de me situer, elle s’est construite dès le départ comme une instance aliénante. C’est très profond. Quand on voit l’énergie que chacun met à la construction de son ego, qui est au centre de la vie classique de l’Occidental : un homme qui passe son temps à entretenir une statue qui n’est pas lui. Dès qu’elle est ébréchée il est très angoissé, il n’a rien pour parer à cette angoisse. Cet espace qui me sépare d’elle ne sera jamais aboli, quelles que soient les qualités que j’accumulerais. Il y a là quelque chose de très profond dont Lacan a donné l’expression psychanalytique.

N.D. : Chez Lacan il a donc cette notion de béance, de faille, de manque impossible à combler, qui est cette différence entre « moi » et « je » dont vous parlez. Et le bouddhisme de son côté arrive à cette notion de non-ego, ou de vacuité qui est une traduction assez mauvaise du terme shunyata. Est ce que vous voyez un lien à faire entre ces deux notions ?

J.-L.G. : Tout à fait, absolument, ce qui me paraît très profond dans le bouddhisme, c’est que l’ego est l’obstacle de l’éveil, parce qu’il est une illusion. Donc si je décide de vivre dans ce lieu-là, je vis effectivement hors de l’apprentissage qui pourra finalement m’éveiller. Cela me paraît fondamental. La question n’est pas de savoir qui on est, parce que bien entendu on est tous quelque chose et rien. On a tous de toute façon un ego, et ce lien passionnel à la statue dont je parlais on ne le brisera jamais, et même peut-être ne vaut-il pas mieux le briser, parce qu’il contient en lui-même une incroyable énergie, très forte, qui nous meut. D’où d’ailleurs la vanité d’une voie qui consisterait à se flageller, que, comme vous savez, le Bouddha a dans un premier temps épousé pour ensuite le rejeter. Ce n’est quand même pas un hasard s’il l’a fait. En revanche, la bonne manière de voir les choses est de se demander : « où vais-je vivre ? Où est-ce que je vais placer le mot je ? Quand je dis je, qu’est ce que je vais vouloir dire en définitive ? »
Alors la fameuse formule de Freud qui avait été traduite par « Le moi doit déloger le ça », vous savez que Lacan ne cesse d’ironiser sur cette traduction, et il propose de la remplacer par « Là où c’était, je dois advenir. » Là où c’était depuis toujours, c’est mon devoir que j’advienne à l’être. Ce qui avait lieu comme ça simplement, c’est-à-dire un non pronom personnel, et bien il faudrait désormais qu’il soit désigné par un je. Et si je le dis effectivement à partir de ce lieu-là, ma parole sera vraie. La vérité ne se définit pas ici comme conformité ou exactitude, mais comme authenticité : c'est le sens de la référence de Lacan à Heidegger. Le moi ne sera pour autant pas aboli, puisqu’il n’est pas question de l’abolir, on en parlera dans le colloque. En tout cas ce qui se passera c’est que la méconnaissance qui le constitue fondamentalement, je ne la méconnaîtrai plus, je connaîtrai cette méconnaissance. Par conséquent, ses effets négatifs seront au moins tempérés, c’est-à-dire que je pourrai dire je à partir de ma vérité. C’est quelque chose qu’on sent absolument, dit ainsi cela paraît très abstrait mais je crois qu’on ressent une certaine sécurité de soi. Le problème du discours de l’ego c’est que c’est un discours de défense de soi permanent. Permanent ! je suis attaqué sans cesse, on m’en veut, on me prend mon territoire, il n’avait pas à dire ça, pourquoi l’a-t-il dit ? etc.

N.D. : Ce sont exactement les termes de Ch. Trungpa quand il parle de l’ego, il dit toujours qu’il y a un quartier général qui veille sur le territoire, car il faut absolument savoir tout ce qui s’y passe, est-ce que c’est bon pour moi, mauvais pour moi ?

J.-L.G. : Et c’est sans fin. Car il faut bien voir que l’ego est au centre du monde, il n’y a pas d’autre centre que lui, tout est organisé pour lui. C’est une vie de combat permanent qui est extrêmement fatigante en définitive, qui ne donne jamais cette sécurité qu’elle est supposée provoquer. Parce qu’en fait pourquoi se défendre ainsi ? Parce que l’ego est sans cesse attaqué. Par définition, ce dont je parlais tout à l’heure en mentionnant le texte de Lacan « Le stade du miroir », la faille fondamentale c’est que je ne suis pas cette image. Cette faille fondamentale qui est là, jamais, malgré tous les renforcements, je ne pourrai la combler. Donc c’est effectivement une vie de défense perpétuelle de soi, qui souvent, comme vous avez dû le remarquer, se renverse en attaque et provoque l’agressivité. Il faudrait reprendre la chose à zéro. Se demander, et là j’en reviens à Trungpa, qui veut se défendre ?



Propos recueillis par Nicolas d’Inca



[1] Paris, samedi 27 novembre 2010

Article paru dans Bouddhisme Actualités, N°128 Octobre 2010